OLIVIA

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Lydie de la République Centrafricaine

Lydie de la  République Centrafricaine

LYDIE

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Comprendre les accessoires en corail du mariage traditionnel au Nigeria

Mariage traditionnel d'Estelle en Cote d'Ivoire

Mariage traditionnel d'Estelle en Cote d'Ivoire

TOGO

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Défilé, astuces, et relooking a regarder dans cette émission 100% Mode Ep 1

Coutume omyene/Gabon

Coutume omyene/Gabon

Bretelles ornées de coquillages

mardi 26 avril 2011

La couleur totem

Les couleurs ont une importance au delà des goûts, car chacune d'elles
revêt un sens qui agira inévitablement sur nous. Selon William BERTON créateur dans le langage des couleurs et leurs actions au quotidien, la symbolique des couleurs relie à soi, donne sens à la vie, répond au besoin des personnes. La pratique des couleurs conduit à se relier à la Source, se mettre en connexion avec le Soi, la dimension supérieure à laquelle se branche tout créateur, tout innovateur. La couleur a donc des déclinaisons multiples. Dans l'habillement, la couleur des vêtements reflète la personnalité.



Chaque personne possède « sa » couleur, celle qui lui va comme un gant. Chacune de nous a sa palette de couleurs, c'est à dire ses propres couleurs naturelles, avec sa couleur totem, ainsi que sa propre harmonie. Ses couleurs illuminent et valorisent notre visage et tout notre corps. Nous avons plus ou moins tendance à porter les couleurs à la mode,sans trop connaître notre palette de référence. Or, il faut savoir que les couleurs que nous portons affectent notre humeur, notre âge apparent, nos perspectives et l'impression générale que l'autre ou les autres auront sur nous. Nous sommes d'abord jugé au prime abord sur notre apparence. Le choix des couleurs a donc son importance !

Nous portons les couleurs sans trop réfléchir à leur confrontation avec notre carnation, nos yeux et nos cheveux.Le port d'une bonne gamme de couleurs va nous rendre d'apparence plus jeune, plus saine, plus énergétique. Par contre porter la mauvaise couleur, c'est à dire une couleur qui n'est pas dans notre palette va nous faire paraître plus âgée, terne, épuisée, ect....

Pour trouver un vêtement qui nous met en valeur, l’étude de l’effet de sa couleur sur l’éclat du visage est primordiale. Certaines d'entre nous savent intuitivement ce qui leur va, mais cela n’est pas toujours aussi simple, car sous nos latitudes, il existe beaucoup de couleurs. Notre continent est celui de la couleur et les textiles qui nous sont destinés regorgent d'une myriade de couleurs. La femme africaine est une femme de couleurs.


Il existe des astuces simples comme le drapage pour trouver votre palette de couleurs. Le drapage ou drapping , est une méthode qui consiste à identifier les nuances qui mettent en valeur ou, par opposition, celles qui éteignent l’éclat naturel de notre carnation.

Il suffit de placer devant le visage et ce devant une glace, une série de foulards ou morceaux de tissus unis colorés différents. Cela permet de reconnaître les différentes couleurs qui s'harmonise avec notre couleur naturelle de peau et de cheveux. Les résultats peuvent remettre en question les adeptes d’une monochromie peu adaptée. Les professionnels du relooking, peuvent vous permettre de réaliser cette méthode.

Cependant celles qui se blanchissent la peau ont quelques difficultés avec cette méthode, car il s'agit de identifier les nuances qui s'harmonisent avec la carnation naturelle. Une peau noir d'ébène qui devient couleur café au lait, n'a plus sa couleur naturelle, et la méthode va être faussée, puisque les peaux sujettes aux produits éclaircissants changent de teinte selon la fréquence d'utilisation des produits blanchissants et de leur qualité.

dimanche 24 avril 2011

Salon International du Livre et des Arts de Libreville, Première édition...

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Sylvie Ntsame (Gauche) Présidente du SILAL et Mireille Nzoubou ( Droite) Vice-Prèsidente du SILAL





Site:http://www.agpgabon.ga/spip?php?article1104




LIBREVILLE source: (AGP)- Un salon international du livre et des arts de Libreville (SILAL), le premier du genre organisé au Gabon, s’ouvre mercredi dans la capitale gabonaise, afin d’offrir aux écrivains et aux artistes africains un espace crédible et compétitif pour exposer leurs œuvres, leurs idées, leurs réflexions et leurs créations.





Axée sur le thème ‘’Ecriture et interculturalité’’, la manifestation de quatre jours (30 mars au 2 avril) a été organisée par les Editions Ntsame en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale, afin de ’’donner à l’écriture la place qui doit être la sienne dans une Afrique qui veut se donner les moyens de réussir son développement et pour encourager les échanges intellectuels et culturels entre les pays du sud’’.


Le comité d'organisation



Le SILAL a également pour objectifs de ’’susciter l’envie d’écrire et de lire chez les plus jeunes et d’interpeller les autorités politiques africaines sur la nécessité d’initier et de renforcer les mesures pouvant permettre aux écrivains et aux artistes africains de vivre convenablement de leur art’’.
Présidente du comité d’organisation, l’éditrice gabonaise Sylvie Ntsame, propriétaire des Editions éponyme, a expliqué que le SILAL a pour ambition de rompre avec un certain immobilisme et la passivité.
’’Nous ne voulons plus être de ceux qui attendent que l’action vienne d’ailleurs, encore moins que le développement de notre continent soit implulsé par l’extérieur’’, a-t-elle martelé.




L’art et l’industrie du livre, les maisons d’édition au Gabon, le marché du livre en Afrique centrale, la place de la lecture en Afrique sont autant de thèmes qui feront l’objet de conférences animées par des spécialistes, au cours du SILAL.
La manifestation va enregistrer des participants en provenance notamment des pays de la sous-région de l’Afrique centrale qui vont tenir des stands d’exposition à la Cité de la Démocratie, site du SILAL, pour présenter au public gabonais quelques unes de leurs plus belles productions artistiques et littéraires.




Avec Elise Mballa, écrivaine,Chorégraphe,venue du Cameroun pour le SILAL





Sylvie Ntsame, Présidente du SILAL ( Conférence de presse)



Mireille Nzoubou pendant la Conférence de Presse...



Gabon: Quand le Gabon s'éveillera


Source: site: http://fr.allafrica.com/stories/201104070494.html
Marcelin Vounda Etoa
7 Avril 2011

Dans son blog, Alain Mabanckou affirmait il y a quelques années que la littérature gabonaise n'existait pas, au regard du nombre infime des oeuvres littéraires de ce pays et de leur faible réception critique. En son temps, cette position de l'auteur de Verre cassé suscita un tollé et une cascade de réactions, notamment de Gabonais. Luc Ngowet, critique littéraire gabonais, coupant la poire en deux, affirmait que si la littérature gabonaise n'existe pas, elle est au moins en gestation.


Remontant le cours de l'histoire de cette littérature Ngowet rappelle que les premières expressions de la littérature gabonaise ont eu lieu en 1966, lorsque, à l'occasion du festival des arts nègres, la pièce de Vincent de Paul Nyonda La mort de Guy Kafi fut créée à Dakar.
Après le théâtre, s'en suivirent un recueil de poèmes de Josette Lima et un autre, fait de contes rassemblés par le missionnaire André Raponda Walker dont l'une des premières maisons d'édition du Gabon porte aujourd'hui le nom.


Histoire d'un enfant trouvé, le premier roman gabonais qui ne paye pas de mine malgré sa densité et la qualité de l'écriture de son auteur, Robert Zotoumbat, est quant à lui paru en 1971 aux éditions CLE à Yaoundé. Après ces pionniers, plusieurs jeunes auteurs ont été révélés dont les plus connus sont Maurice Okoumba Nkoghe, Angèle Rawiri et Bessora.
Au demeurant, la littérature gabonaise, si elle existe, est donc très jeune. Premiers à être conscients de l'état de leur littérature, de jeunes universitaires et intellectuels gabonais se sont engagés, depuis une dizaine d'années, à rattraper leur retard.
Ils bénéficient heureusement du soutien des politiques. Une Union des écrivains gabonais existe qui dispose d'un siège et de subventions minimales de fonctionnement.


Cette année, les lauréats des prix littéraires du PDG, le parti au pouvoir à Libreville, ont reçu leurs lots - des récompenses en espèces sonnantes de 5, 3 et 2 millions pour les trois lauréats - des plus hautes autorités de ce pays.
Halnaut Engouang, l'auteur de Dis, quand me suis-je inhumé ? paru aux éditions Ntsame, grand prix littéraire du PDG 2011 a ainsi reçu son enveloppe des mains mêmes du président Ali Bongo le 12 mars dernier.
Après un salon national du livre organisé l'année dernière, les éditions Ntsame ont, cette année, tenu le pari de l'organisation d'un salon international de la littérature et des arts, à Libreville.
Du 29 mars au 2 avril dernier, des éditeurs camerounais, congolais et gabonais, des auteurs de deux de ces trois pays se sont retrouvés à la Cité de la Démocratie de Libreville. Tables rondes, débats, expositions-ventes ont meublé le premier SILAL qui a drainé plus de deux mille visiteurs.
Grâce au soutien financier de l'Etat gabonais, à l'enthousiasme et au professionnalisme de l'équipe technique dont elle a su s'entourer, la dynamique présidente de l'Union des Ecrivains Gabonais a donc relevé un défi que les «grands»voisins du Gabon, Cameroun et Congo notamment, ne songent même pas encore à affronter.
Le football n'est pas, dans notre pays, le seul domaine où il existe un étonnant décalage entre le rayonnement international de quelques uns de ses fils et la médiocrité des manifestations et des infrastructures endogènes. Personne ne s'étonnera donc que bientôt, Libreville devienne la plus grande place littéraire de l'Afrique centrale.


Avec Elise Mballa (Cameroun), chorégraphe, écrivaine,Présidente de la société civile de gestion des droits d'auteur de la littérature et des arts dramatiques (Sociladra) du Cameroun


Avec Claudia Mukoko des Editions Hemar (Congo) et Judith Evouna, coiffeuse



Visite du stand de Mireille Nzoubou


Le stand de la SOGAPRESSE

L'information a été relayée par AFRICA 24, les principales chaînes du Gabon, et sur le web, une vingtaine de sites ( Gabon, et la sous région) ont repris l'info...Le SILAL a été une réussite...Les éditeurs invités ont pu saisir des oportunités,les artisants ont salué l'organisation et la visée de ce salon. le salon a recu plus de 2000 visiteurs...

Salon International du Livre et des Arts de Libreville

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Site: http://fr.allafrica.com/stories/201104070494.html



Gabon: Quand le Gabon s'éveillera
Marcelin Vounda Etoa
7 Avril 2011


Dans son blog, Alain Mabanckou affirmait il y a quelques années que la littérature gabonaise n'existait pas, au regard du nombre infime des oeuvres littéraires de ce pays et de leur faible réception critique. En son temps, cette position de l'auteur de Verre cassé suscita un tollé et une cascade de réactions, notamment de Gabonais. Luc Ngowet, critique littéraire gabonais, coupant la poire en deux, affirmait que si la littérature gabonaise n'existe pas, elle est au moins en gestation.


Remontant le cours de l'histoire de cette littérature Ngowet rappelle que les premières expressions de la littérature gabonaise ont eu lieu en 1966, lorsque, à l'occasion du festival des arts nègres, la pièce de Vincent de Paul Nyonda La mort de Guy Kafi fut créée à Dakar.
Après le théâtre, s'en suivirent un recueil de poèmes de Josette Lima et un autre, fait de contes rassemblés par le missionnaire André Raponda Walker dont l'une des premières maisons d'édition du Gabon porte aujourd'hui le nom.


Histoire d'un enfant trouvé, le premier roman gabonais qui ne paye pas de mine malgré sa densité et la qualité de l'écriture de son auteur, Robert Zotoumbat, est quant à lui paru en 1971 aux éditions CLE à Yaoundé. Après ces pionniers, plusieurs jeunes auteurs ont été révélés dont les plus connus sont Maurice Okoumba Nkoghe, Angèle Rawiri et Bessora.
Au demeurant, la littérature gabonaise, si elle existe, est donc très jeune. Premiers à être conscients de l'état de leur littérature, de jeunes universitaires et intellectuels gabonais se sont engagés, depuis une dizaine d'années, à rattraper leur retard.
Ils bénéficient heureusement du soutien des politiques. Une Union des écrivains gabonais existe qui dispose d'un siège et de subventions minimales de fonctionnement.


Cette année, les lauréats des prix littéraires du PDG, le parti au pouvoir à Libreville, ont reçu leurs lots - des récompenses en espèces sonnantes de 5, 3 et 2 millions pour les trois lauréats - des plus hautes autorités de ce pays.
Hallnaut Engouang, l'auteur de Dis, quand me suis-je inhumé ? paru aux éditions Ntsame, grand prix littéraire du PDG 2011 a ainsi reçu son enveloppe des mains mêmes du président Ali Bongo le 12 mars dernier.
Après un salon national du livre organisé l'année dernière, les éditions Ntsame ont, cette année, tenu le pari de l'organisation d'un salon international de la littérature et des arts, à Libreville.
Du 29 mars au 2 avril dernier, des éditeurs camerounais, congolais et gabonais, des auteurs de deux de ces trois pays se sont retrouvés à la Cité de la Démocratie de Libreville. Tables rondes, débats, expositions-ventes ont meublé le premier SILAL qui a drainé plus de deux mille visiteurs.
Grâce au soutien financier de l'Etat gabonais, à l'enthousiasme et au professionnalisme de l'équipe technique dont elle a su s'entourer, la dynamique présidente de l'Union des Ecrivains Gabonais a donc relevé un défi que les «grands» voisins du Gabon, Cameroun et Congo notamment, ne songent même pas encore à affronter.
Le football n'est pas, dans notre pays, le seul domaine où il existe un étonnant décalage entre le rayonnement international de quelques uns de ses fils et la médiocrité des manifestations et des infrastructures endogènes. Personne ne s'étonnera donc que bientôt, Libreville devienne la plus grande place littéraire de l'Afrique centrale.

Coutume Teke/Gabon

Coutume Teke/Gabon
Robe bustier en raphia

TEKE du Gabon

TEKE du Gabon

La mode qui nous ressemble

Raphia

Raphia

L’UTILITÉ DES PRÉSENTATIONS AVANT LE MARIAGE


Dans nos coutumes, entre les présentations ( Akèghè en obamba) et le mariage proprement dit, il y a quelques étapes. L'une de se étapes intermédiaire, se nomme " assi sièlè" les vérités en Obamba. Cette étape permet de juger la solidité, du pré-engagement, de le confirmer.



Les présentations permettent de confronter les sages des deux familles. L'orateur de la belle-famille se déclare alors. Cela évite les situations ou l'orateur principal de la belle-famille découvre la famille de la mariée séance tenante. Les présentations représente les fiançailles.



Pouvez-vous vous imaginer ceci: un jeune homme arrive avec sa famille dans votre village, un jour, et un homme que votre famille ne connaît point. C'est un inconnu pour votre famille, votre village, un étranger. Un sage de sa famille décline l'objet de leur présence: ils sont là pour présenter leur leur clan et ont apporté des présents pour votre famille car ils veulent faire de vous une épouse pour leur fils...



Même si les marchandises apportés sont conséquentes, les sages, le chef du village, vos oncles, votre père et/ou votre mère et les siens accepteront-ils la requête ?


C'est invraisemblable! Aucun conseil de sages, quelque soit le village ne peut accepter de donner une des leurs, a des étrangers.

Ils demanderont à ces étrangers de repartir avec leurs marchandises. Les ''étrangers'' devront contacter le conseil des anciens afin de s’enquérir de la marche a suivre. Des discussion s'en suivront.




Les présentations représentent ces entretiens ou les deux familles se présentent, se rencontrent la première fois avant d'envisager le mariage. on y planifis le mariage...



Tant que l'homme ne s'est pas présenté, sur le plan symbolique, votre famille ne le connait pas, même si vous vivez ensemble depuis plusieurs années. Si un décès survient dans sa famille, les membres de votre famille n'est pas dans l'obligation d'y assister , puisque sur le plan coutumier c'est un étranger pour eux. Votre famille ne le reconnaît pas! Or s'il s'est déjà présenté, vous êtes fiancés, il y a promesse de mariage entre vous deux, votre famille doit y être présente.



Les présentations représentent à la publications des bans, et ouvrent les fiancailles, la période d'observation....La publication des bans a pour vocation de faire connaître le mariage à tous, afin que toute personne soit à même de s'y opposer, en démontrant d'éventuels empêchements.



D'aillerus c'est pendnat les présentations que les deux familles déclinent leur arbre généalogique. Lorsqu'arrive la dot, les deux familles se connaissent, si ce jour arrive c'est que rien ne s'est opposé depuis les présentations...







Verdure et feuilles séchées de bananier

Verdure et feuilles séchées de bananier

BAGWOUIN du Gabon

BAGWOUIN du Gabon

COUTUME MYENE

COUTUME MYENE

C'est quoi le raphia?

Le raphia, un élément essentiel de la culture gabonaise

Relooking, 100% Mode

Le styliste est un voyant qui donne à l’habit et au corps une signification et une profondeur nouvelle au moyen de couleurs, de formes et de symboles. L’Art est un langage universel qui traduit des réalités cachées.

100% make up avec 2 make up designers gabonaises

Le maquillage traditionnel

Le maquillage traditionnel est un art qui revêt une signification particulière et a plusieurs fonctions:

-Révéler ses origines: montrer son appartenance à une tribu, un clan,un village, une famille...

-Communiquer avec le monde des esprits

-Affirmer son identité

-Définir une position rituelle


Les substances les plus utilisées pour le maquillage traditionnel étaient le kaolin rouge et blanc, mais aussi le charbon, ainsi que certaines substances végétales.

Aujourd'hui, pour les maquillages traditionnels, on utilise aussi des peintures spéciales, des crayons et autres poudres spéciales; cependant ces produits spécialisés ne peuvent en aucun cas, produire le même effet sur le plan traditionnel et spirituel que le kaolin.

La texture argileuse du kaolin évoque la terre d'où nous sommes tirés et qui nous engloutira lors du voyage vers l'autre monde.

Le kaolin blanc (Okoula en Obamba) est fréquemment utilisé pour le maquillage traditionnel. Mais que savons-nous exactement du kaolin? Le mot kaolin vient de Kao-Ling, nom chinois d'un lieu où l'on extrayait le kaolin. Argile blanche, friable.

Son principal composant est la kaolinite. le kaolin est présent sur tous les continents en abondance.

Dans la Grèce antique, les femmes confinées dans leur gynécéé, s'enduisaient de kaolin, c'était la marque d'une conduite irréprochable. Ici, chez nous, le kaolin est un élément qui revêt plusieurs symboliques. Il est donc utilisé pour maquiller le visage et le corps au cours de cérémonies rituelles comme le mariage coutumier.

Le maquillage traditionnel affirme l'identité avec ses couleurs symboliques et ses motifs traditionnels. Même les endroits du visage et du corps maquillés ne sont pas anodins: l'arcade sourcilière qui encadre l'oeil, le maquillage se prolonge sur la ligne médiane du nez et peut se prolonger jusqu'au menton.

Les formes représentées sont rattachées à la circonstance, à l'évènement, mais les formes les plus représentées chez la femme, sont le palmier (Oba), les lunes (Agondo) et le cercle. Ce sont en quelque sorte un langage codé que les personnes présentes averties doivent, peuvent ou devraient déchiffrer.

Lorsque la future mariée sort, son maquillage tout comme sa mise vestimentaire sont savamment scrutés, d'où l'importance de ces deux éléments qui ne sont pas des moindres.

Ces éléments avec les gestes symboliques de la future mariée constituent un pôle de renseignements pour les membres de sa belle-famille.

Après les substances et les formes, les couleurs utilisées constituent elles aussi un élément important,car chacune d'elles renferme un sens symbolique. La couleur blanche est la couleur des esprits. Le rouge est la couleur de l'appel. Elle est obtenue à partir de la sciure de bois de Padouk et le noir à partir du charbon. le rouge est la couleur de celui qui veut aller plus loin. Et ce sont ces trois couleurs que l'on retrouve dans bon nombre de cérémonies traditionnelles.

En d'autres termes, le maquillage traditionnel est un habit qui doit répondre à un code traditionnel dicté par votre tradition, votre coutume.

UN MAQUILLAGE QUI REVELE NOTRE TRADITION...

UN MAQUILLAGE QUI REVELE NOTRE TRADITION...

Soins traditionnels

Chaque cérémonie à ses symboles, ses couleurs, ses matières, ses peintures de corps, ses coiffures et accessoires…Pour les soins traditionnels avant le mariage coutumier on utilise des produits naturels sans conservateurs, ni colorants, à base de karité, d’huile de palme, huile d’amande douce, et de kaolin, fabriqués par les villageoises... Les fonds de teint et autres fards à joues et paupières font place au kaolin blanc ou rouge, au charbon et à des produits de beauté à base d’huile de palme…